Représentation SysML de la chaîne de puissance

Les représentations précédentes de la chaîne d'énergie sont utiles, mais quelque peu limitées :

  • il faut que les systèmes restent simples (pas trop de blocs)

  • il n'y a pas de standard de représentation, chacun peut représenter une chaîne de puissance comme il l'entend.

Quelques exemples de représentations différentes de la chaîne de puissance :

Les représentations des chaînes de puissance ne sont pas uniformes

Ces différentes manières de représenter la chaîne de puissance sont susceptibles de poser problème lorsque l'on souhaite communiquer avec d'autres acteurs d'un projet.

Pour résoudre ce problème, un standard a été créé pour spécifier la manière dont on doit modéliser une chaîne de puissance (et bien d'autres choses dans le cadre d'un projet). Ce standard est le SysML (System Modeling Language).

Du fait qu'il est standard, il permet ainsi à toutes les entreprises qui l'utilisent de modéliser de la même manière. Elles communiquent plus efficacement et minimisent les sources d'erreurs. Nous allons voir également que l'on peut modéliser des systèmes plus complexes avec le SysML qu'avec la modélisation que nous avons vu précédemment.

Exemple de diagramme de blocs internes tiré du sujet de Baccalauréat STI2D 2017.

Les noms des fonctions n'apparaissent plus dans le diagramme de blocs internes. On ne retrouve que le nom des composants de la chaîne de puissance.

Les flèches de la chaîne de puissance classique (entre deux blocs) sont remplacées par des traits orientés par le sens des flèches à leurs extrémités.

Enfin, le type d'énergie qui transite entre deux blocs doit apparaître.

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